La Beauce : l’immensité d’une plaine agricole
Un horizon à perte de vue
La Beauce, qui s’étend sur une grande partie de l’Eure-et-Loir et de ses environs, se distingue par son visage simple et homogène. Ici, c’est l’immensité qui frappe. La plaine, dénuée d’obstacles tels que des collines ou des forêts denses, offre un horizon presque infini. On comprend vite pourquoi la région a été surnommée la « mer de blé ». En période de moisson, les champs dorés dominent les paysages, rythmés seulement par quelques clochers d’église se dressant au loin.
Une vocation agricole affirmée
Dans cette région, l’agriculture règne sans partage. La Beauce est l’une des terres agricoles les plus productives de France et d’Europe : elle fournit à elle seule environ 30 % des céréales consommées en France (source : Ministère de l’Agriculture). Le blé, l’orge, et le colza couvrent des hectares à perte de vue, témoignant d’une organisation agricole moderne et industrielle. Les parcelles sont grandes, façonnées pour accueillir des machines imposantes, ce qui n’est pas sans conséquence sur le paysage : les haies bocagères et les petits boisés sont presque absents, accentuant encore davantage l’effet de plaine infinie.
Un patrimoine sobre mais attachant
Bien que centrée sur l’agriculture, la Beauce possède un patrimoine qui mérite qu’on s’y attarde. Le village de Chartres, célèbre pour sa cathédrale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’impose comme le joyau de cette région. Mais en dehors de cette grande ville, l’architecture typique de la Beauce reflète des bâtisses simples, souvent en pierres blanches, et des granges massives, témoins d’une économie essentiellement rurale.